Pour poursuivre dans le partage de lecture, voici ce que j’ai retenu du livre : « Changer d’altitude » de Bertrand Piccard sur les bienfaits à adopter un nouveau regard sur sa vie.
Prendre de la hauteur permet de se redécouvrir, d’observer ses émotions et pensées, de relativiser l’importance de ses problèmes, de voir plus loin.
Seulement, le nez dans le guidon, souvent ultra-sollicité, et en constante réaction aux évènements de la vie, il est difficile de se relever et de regarder autour de soi.
Voici alors quelques pistes pour mettre sur pause et changer d’altitudes :
– Tout d’abord en portant l’attention sur le présent. Nous avons tous, en nous, cette capacité à vivre le présent, il suffit de regarder un enfant pour nous en convaincre : il est tout simplement « là » dans l’ici et maintenant. La méditation aide à retrouver cette aptitude. Une ballade en forêt aussi.
– Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous prenons de la hauteur, nous « lâchons prise ». Dans tous les événements qui nous arrivent, il est important de faire la différence entre ce que nous pouvons contrôler, ce que nous pouvons influencer et ce que nous ne pouvons ni contrôler, ni influencer. Faire une distinction entre les trois est sans doute le premier pas à faire en ce sens.
– Se questionner :
Qu’est-ce qui est ESSENTIEL pour moi ?
Quel état d’esprit m’a conduit là où j’en suis ?
Quelle croyance limitante ou peur me bloque ?
etc…
– Penser de façon obsessionnelle à un problème est la plupart du temps complètement inefficace et ne le règle surtout pas. On appelle cela de la résistance. Au contraire, s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions et surtout de laisser la place à l’originalité et la créativité.
– Passer en mode « cré-actif »
Un bel appel à l’action est de dire : éteignez tout et allumez-vous. Lorsque l’on éteint tout ce qui est électronique autour de nous, on peut se retrouver un peu.
– Pratiquer le contentement. C’est une pratique qui nous amène à apprécier déjà tout ce que l’on a dans la vie de tous les jours, et donc se libérer de cette insatisfaction de fond qui est tout le temps présente quand on est en mode réactif où l’on n’a jamais assez. C’est en vouloir toujours plus parce que le vide intérieur est bien présent. Lorsque l’on s’intériorise, on peut remplir cette vie intérieure de cette gratitude, qui nous amène à avoir ce bonheur intérieur indépendamment de ce qui se passe autour de nous. On cherche beaucoup à l’extérieur ce qui, au fond, est en nous. C’est atteignable et accessible à chacun de nous pour autant que l’on se donne le temps et l’espace.
Et vous, quelles sont vos solutions pour prendre de la hauteur ?